La Normandie (Le Havre, Honfleur, Trouville, Deauville, Pont-l'Eveque), c'est chouette !
[même si j'ai eu un pincement au coeur quand les trains vers et venant de Cherbourg ont été affichés].
J'ai vu la famille, j'ai beaucoup (trop et bien) mangé.
Mon cousin trop mignon a tourné une pub avec Brad Pitt et ça c'est la classe ! (sauf que la pub va sortir au Japon donc c'est tout de suite moins drôle, hum)

Je n'arrive toujours pas à gagner au Démineur.
Et j'ai mis des heures pour trouver un plan à ma dissertation.
J'espère que ça ira.

J'arrive à vivre sans ses nouvelles.
Pas longtemps, certes, mais c'est déjà ça.

J'ai beaucoup de livres à lire, beaucoup de films à voir.

Je suis très fatiguée et j'ai souvent mal à la tête.

Je n'aime pas qu'on démolisse la justice sous mon nez.
Je ne fais pas du droit par vocation et je ne trouve pas que c'est parfait. Mais je fais quand même du droit parce que j'ai foi en quelque chose et que je crois en la notion de justice, justement.

Et puis c'est fou comme le temps joue sur mon humeur.
Vendredi matin, Paris était pluvieux, j'avais les mains glacés et dans le train j'étais seule. Très seule, trop seule.
Et puis petit à petit, au fur et à mesure des kilomètres et du soleil qui arrivait, je reprenais goût à l'instant.
J'ai peur de l'hiver qui arrive. Ces moments où on n'a qu'envie de se jeter sous la couette, où sortir paraît insurmontable.
Je n'aime pas l'hiver pour le froid et le noir.
Et surtout parce que tout déteint sur mon humeur.
Mais j'aime l'hiver pour les écharpes et les joues roses, pour les mains serrés, les matins qui s'éternisent dans un lit tiède.
Je sais qu'il va falloir être forte et ne prendre de l'hiver que ce qui me plaît. Je sais que ça ne va pas être évident.
Mais je ne vais pas attendre l'été pour aller bien.

Pour revenir à la Normandie, oui, c'est chouette.
J'ai beaucoup de mal à aimer une ville, à me dire 'je pourrais y vivre'. Il n'y a guère que Paris et Tours.
Et Deauville. Tant pis pour la pluie et les touristes.
J'aime cette ville, je ne sais pas pourquoi, mais chaque fois que j'y vais c'est comme une évidence.

Tout ça n'a pas d'importance et les réflexions sont futiles.
Il y en a d'autres, que je livrerai en temps voulu. S'il arrive.