Je n'ai pas souvenir de phrases assassines que l'on m'a dites. Oh, si, certaines.
Mais sans grande importance.

Celle de ce matin me remue l'estomac, me noue la gorge et me bousille le bide.

J'avoue et je reconnais que je suis blessée.
Que c'est déjà dur d'avoir confiance en soi alors que ça fait vraiment chier quelqu'un vient vous balancer en pleine face votre connerie.

Et ça m'énerve qu'il ne se rende pas compte à quel point ça fait mal.
Et qu'il la défende.
(je sais reconnaitre la maladresse de la méchanceté, merci) (par contre, niaise que je suis, je ne sais pas faire face à la méchanceté)

Je pourrais presque croire que j'exagère.
Mais L. est là pour me rassurer.

Mais ça n'empêche pas que ça m'a encore plus poussée vers le fond du trou dont je cherche désespérement la sortie. En vain.

Je régresse.
Je pouvais écouter certaines chansons sans ciller et voilà qu'elles me refoutent les larmes aux yeux.
Mais ce n'est pas que ma faute.
Ce sont ces putains d'éléments qui s'ajoutent au fur et à mesure et qui font mal, vraiment.