J'ai encore réussi à faire égalité au squash hier.
J'ai fait le dossier et renvoyé mon contrat (et j'ai eu la confirmation que j'ai un casier judiciaire vide, eh eh).
Je me suis faite épiler pour vingt euros, et ça c'est cool.
Et j'ai vu le photographe avec qui j'ai passé un bon moment. On a fait des photos, mangé, on s'est racontés nos vies.
Si on couche un jour ensemble, ce sera le mec qui m'aura fait le plus attendre. Mais ce n'est pas grave, c'est marrant même.

Ce sont des instants du quotidien qui font sourire mais qu'on ne peut pas raconter. Ou en tout cas je ne sais pas faire.
La polonaise en formation était très gentille mais pas encore assez douée pour ne pas faire mal.
Le photographe m'a fait plein de compliments. Il m'a même payé le resto (je suis vénale, ah ah).

Je le revois dimanche, c'est bientôt après tout.
Et mercredi je rencontre sa mère.
C'est un peu fippant comme perspective mais depuis le temps que j'attends ce moment, je ne vais pas me défiler.
(je vais rencontrer son père aussi... Mais ça me stresse beaucoup moins. Je crois que c'est parce que dans ma famille c'est ma mère qui a l'autorité, c'est à elle qu'on demande pour faire des choses. Mon père est là sans vraiment l'être. Ce n'est pas un reproche, j'aime beaucoup mon père, on est proches d'une certaine manière. Mais il me semblerait plus important que quelqu'un rencontre ma mère plutôt que mon père. Sûrement parce qu'il ne parle pas et que de toute manière il accepte tout. Je ne sais pas vraiment expliquer. Le plus fort, c'est vraiment mon père. Mais avec ma mère c'est différent. Et je crois que dans sa famille c'est la même chose. Je verrai bien)

Et jeudi on va à DisneylandParis avec ses enfants.

Tu m'aurais dit ça il y a quelques années, je n'y aurais pas cru. Vu de l'extérieur, tout ceci semble tellement absurde.
Et pourtant... Oui c'est vraiment ma vie, et le plus souvent je n'y pense pas. Mais si j'essaie de prendre du recul alors oui, effectivement, tout ceci n'a aucun sens.