L'enfance fout le camp
--> les amitiés aussi
J'aime les listes et les bilans, j'aime classer les gens dans des catégories, comme pour bien maîtriser ce qui se passe dans ma vie.
Mais les gens fuient ou disparaissent, et mes cases restent vides.
Il paraît qu'il faut avoir des amis. Par moments j'ai l'impression qu'il n'y a plus que lui ("Tu prends toute la place dans le lit Tu prends toute la place dans ma vie"). Et c'est étrange. Comme si le reste n'était pas indispensable.
J'ai passé l'âge des meilleurs amis et celui des amis tout court, on dirait.
En fait c'est faux. C'est juste que rien n'est classé, que ce n'est plus comme avant où on était un groupe, où y'avait la meilleure amie, le meilleur ami et les copains. Maintenant c'est différent. Les gens ne sont pas toujours là, mais ils existent quand même.
Je crois aussi que tout est faussé par le fait d'avoir vécu longtemps à l'étranger. Entre 2001 et il y a peu, je ne me suis pas fait de nouveaux amis, je crois. Je m'en fous un peu, c'est juste que forcément, il y a des décalages.
Il y a les amis d'enfance qui, même de loin, sont dans ma tête et dans mon coeur, mais pas forcément dans ma vie. Et il y a les nouveaux, qui ne sont pas encore assez présents pour être indispensables.
Mais l'enfance est loin et les amis aussi. Il n'y a que K. qui est encore là, de temps en temps. Les autres sont si loin, trop occupés à vivre leur vie (et c'est pareil pour moi). M. a lui aussi sa vie, et je crois que plus rien ne nous unit. Pour le moment.
Il y a les deux L. de Wuhan et nos vies par périodes se croisent à nouveau. C'est fort au nom de ce que nous avons vécu, et chaque fois que nous nous voyons, nous avons tant à nous dire. Seulement voilà, les choses ont changé et nous aussi.
Et en vérité il n'y a pas grand monde de nouveau, à part O. et le photographe. O. me nourrit de choses sucrées et m'emmène au cinéma. Avec le photographe, c'est furtif, c'est plaisant, mais nous ne serons jamais de grands amis.
En vérité il n'y a pas grand monde tout court. Ca ne me dérange pas.
Mais je crois que j'ai oublié comment on se fait des amis. Et comment savoir que cette personne-là nous plaira à long terme, et comment prévoir... ?
A la fac on parle avec des gens, on les imagine selon leur physique et leur attitude, et finalement ils sont tout autres, et je n'ai plus envie de les connaitre.
Mais les gens fuient ou disparaissent, et mes cases restent vides.
Il paraît qu'il faut avoir des amis. Par moments j'ai l'impression qu'il n'y a plus que lui ("Tu prends toute la place dans le lit Tu prends toute la place dans ma vie"). Et c'est étrange. Comme si le reste n'était pas indispensable.
J'ai passé l'âge des meilleurs amis et celui des amis tout court, on dirait.
En fait c'est faux. C'est juste que rien n'est classé, que ce n'est plus comme avant où on était un groupe, où y'avait la meilleure amie, le meilleur ami et les copains. Maintenant c'est différent. Les gens ne sont pas toujours là, mais ils existent quand même.
Je crois aussi que tout est faussé par le fait d'avoir vécu longtemps à l'étranger. Entre 2001 et il y a peu, je ne me suis pas fait de nouveaux amis, je crois. Je m'en fous un peu, c'est juste que forcément, il y a des décalages.
Il y a les amis d'enfance qui, même de loin, sont dans ma tête et dans mon coeur, mais pas forcément dans ma vie. Et il y a les nouveaux, qui ne sont pas encore assez présents pour être indispensables.
Mais l'enfance est loin et les amis aussi. Il n'y a que K. qui est encore là, de temps en temps. Les autres sont si loin, trop occupés à vivre leur vie (et c'est pareil pour moi). M. a lui aussi sa vie, et je crois que plus rien ne nous unit. Pour le moment.
Il y a les deux L. de Wuhan et nos vies par périodes se croisent à nouveau. C'est fort au nom de ce que nous avons vécu, et chaque fois que nous nous voyons, nous avons tant à nous dire. Seulement voilà, les choses ont changé et nous aussi.
Et en vérité il n'y a pas grand monde de nouveau, à part O. et le photographe. O. me nourrit de choses sucrées et m'emmène au cinéma. Avec le photographe, c'est furtif, c'est plaisant, mais nous ne serons jamais de grands amis.
En vérité il n'y a pas grand monde tout court. Ca ne me dérange pas.
Mais je crois que j'ai oublié comment on se fait des amis. Et comment savoir que cette personne-là nous plaira à long terme, et comment prévoir... ?
A la fac on parle avec des gens, on les imagine selon leur physique et leur attitude, et finalement ils sont tout autres, et je n'ai plus envie de les connaitre.
Commentaires :
Re:
(Ouais mais bon, ce serait trop simple s'il n'y avait que de bonnes surprises)
(Et non le fait qu'ils blessent ne t'aurait pas fait fuir, et le savoir n'aurait pas pu prévoir la douleur. Mais on s'en fout, parce qu'à côté, ils savent tellement faire vivre le plaisir !)
(Et non le fait qu'ils blessent ne t'aurait pas fait fuir, et le savoir n'aurait pas pu prévoir la douleur. Mais on s'en fout, parce qu'à côté, ils savent tellement faire vivre le plaisir !)
Re:
C'est bien là le drame.
Ca serait juste plus simple si c'étaient juste des connards finis.
Mais non, évidemment, ils savent distribuer de temps à autres ces regards dont on a tellement besoin pour se sentir bien, prodiguer ces caresses qui font taire les cris oppressants des angoisses.
Foutus magiciens.
Re:
Je sais je m'incruste c'est mal, mais :
Parfois c'est les filles qui foutent des angoisses aux mecs.
Ces salopes.
Je suis bien placée pour en parler...
Parfois c'est les filles qui foutent des angoisses aux mecs.
Ces salopes.
Je suis bien placée pour en parler...
Re:
Ouais mais ça ça dépend.
Il y a des gens qui trouvent ça très confortable d'être d'un bord ou d'un autre.
Il y a des gens qui trouvent ça très confortable d'être d'un bord ou d'un autre.
Youhou!
Ca marche!
(j'suis pas sûre que les histoires de sperme m'auraient réellement fait fuir, ça aurait juste évité la (mauvaise) surprise)