Il y a eu le joli garçon et ses baisers.

Il y a eu le lit que l'on rejoint à onze heures du mat', avec le souvenir de sa peau.

Il y a eu le réveil deux heures après et le beurre d'escargot.

Il y a eu le texte écrit pendant plus de trente minutes, sans larmes.

Il y a eu les crèpes de maman avec de la pâte à tartiner Speculoos.

Il y a eu les tables à préparer, les chaises à placer, les gens à attendre.
Il y a eu les plats à faire passer, le karaoké plein d'anciennes chansons, les sourires des gens.
Il y a eu la vieille adorable à s'assurer que tout le monde ait de tout.
Il y a eu les soeurs et leurs sourires.
Il y a eu le noir discret au sourire craquant.
Il y a eu Vincent qui m'a dit "reviens-nous voir".
Il y a eu des allusions pas très fines.
Il y a eu des partages, de la joie.
Il y a eu cette chouette impression de fêter Noël avec des inconnus et par la même occasion de revenir aux racines.

Il y a eu les cadeaux autour du mini sapin.

Il y a eu la fatigue.

J'aime Noël.
Je ne suis pas chrétienne et ce n'est même pas seulement pour les cadeaux.
J'aime Noël tout simplement parce que j'ai été gosse et que je m'en souviens, que j'étais émerveillée par tout ce que ça signifie.
C'est commercial ? Mais pas que.
Dans "Le drôle de Noël de Scrooge", il y a une réplique qui explique tout à fait ce que représente Noël.
Moi je ne sais pas comment dire les choses... Mais Noël me met dans un drôle d'état.

(et puis, Noël ou pas, cette journée fut agréable)