Je n'ai pas raconté la colo !
Je ne sais d'ailleurs pas s'il y a vraiment des choses à raconter.

J'ai des noms plein la tête, des chansons aussi, des tas de sourires et beaucoup d'anecdote.
Il y a des enfants que j'ai aimés plus que d'autres, certains à qui j'évitais de parler pour ne pas être trop sèche ni trop méchante.
Oui, il faudrait être impartial, les aimer tous pareil, ne pas avoir de préférés, les comprendre tous sans exceptions.
Mais ce serait oublier l'humanité de la chose.
Il y a des gosses qui nous touchent et nous donnent presque envie d'en faire tandis que d'autres, de par leurs comportements, nous interrogent sur l'éducation et nous dégoûtent d'être parents.

Je voudrais en revoir certains, qu'ils me racontent leur rentrée, les serrer dans mes bras, chanter encore avec eux, parler (parce que oui, ils sont petits, mais quelques uns ont des conversations incroyables)

Alors, certes, il n'y a pas eu que du bon, c'était parfois (très, trop) stressant, fatiguant, parfois exaspérant, mais ça avait un putain de charme.

Alors promis j'y retourne.
Même si c'est pour gagner une misère. J'aime trop les gosses, cette foi qu'ils ont en la vie, leurs questions, leurs étonnements. Et si c'est eux l'avenir, alors je ne me fais pas de soucis.